Amarcord, je me rappelleD’une cité ouvrièreQuelque part en LorraineDe la langue italienne,Des voisins, des jardins,Du lilas d’vant la fenêtreDes fous rires, des festinsAmarcord, je me rappelleDe ce coin d’ItalieAux pieds des hauts fourneauxDu bruit, de la fuméeEt des nuits orangées,De l’odeur de ferrailleSur les bleus de travailLes lilas sont coupés plus de bruit, de fuméeL’usine s’est envoléeLes cités désertéesEt comme si rien ne s’était passé,Plus rien n’passera de ce côtéMais moi je sais comment c’était vraiAmarcord, je me rappelle des lundis de lessiveEt des femmes qui chantaientAutour du grand lavoir,Moi qui les écoutaisMe parler d’un pays où je rêvais d’allerLes lilas sont coupésPlus de bruit, de fumée,L’usine s’est envolée, les cités désertéesEt comme si rien ne s’était passéPlus rien n’passera de ce côtéMais moi je sais comment c’était vrai......
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