Air de l'oiseleur (la flute enchantée)

Les oiseaux qui volent dans les bois

sont prudents quand je les aperçois

C’est mon métier , je les attrape tous les jours

Quand ils sont pris c’est pour toujours

Je connais leurs ruses et je pose des pièges

Mais je préfère encore siffler leurs chants

C’est pourquoi tous les oiseaux me suivent gaiement

Bien que moi, oui moi, je les attrape tout le temps

Si l’amour pouvait se changer en oiseau je saurais l’apprivoiser bientôt

Rien qu’en sifflant ma simple et jolie ritournelle

Toucher le cœur des demoiselles

Puis ils me faudra trouver l’amour de celle

Comme chaque oiseau doit trouver son oiselle

Dans les bois, joyeux oiseaux de paradis

Enlacés, sifflons à deux la mélodie.